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Togo : la mine de manganèse de Nayéga entre en phase finale de lancement, première production attendue en juillet

Arrivé à Manchester United il y a tout juste un an en provenance de l’Inter Milan, André Onana pourrait déjà faire ses valises. Le club mancunien envisagerait de se séparer du gardien camerounais contre une offre estimée à 35 millions d’euros, selon le Daily Mail.

Le projet minier de Nayéga franchit une étape décisive. Keras Resources plc, société cotée à l’AIM de Londres, a annoncé ce 11 juin une mise à jour du chantier de la mine de manganèse située dans la région des Savanes, au nord du Togo.

Selon l’entreprise, les opérations de « dry commissioning » (essais à sec) de l’usine de traitement ont été achevées, et la flotte minière de la société CMTP (Carrières Mines Travaux Publics SA), en charge de l’exploitation et de la logistique, est désormais mobilisée sur le site.

L’objectif est de lancer les premières activités minières d’ici la fin juin 2025, avec un traitement initial de 4 000 tonnes de minerai commercialisable par mois à partir de juillet, pour atteindre à terme une capacité nominale de 8 000 tonnes par mois.

La mine est détenue à 100 % par l’État togolais via la Société Togolaise de Manganèse (STM).

Keras, en tant que partenaire technique, avait signé en 2023 un accord de coopération avec l’État, lui garantissant deux sources de rémunération : des honoraires de conseil représentant 1,5 % des revenus bruts générés par la mine sur une période de trois ans, et des commissions de courtage à hauteur de 6 % des mêmes revenus, plafonnées à 3,5 ans ou à 900 000 tonnes de minerai enrichi vendues.

Russell Lamming, président exécutif par intérim de Keras Resources, s’est félicité de la mobilisation de CMTP sur le site :

« Le lancement imminent de la production à Nayéga est une excellente nouvelle. Les flux de trésorerie issus de notre accord de coopération soutiendront les développements en cours aux États-Unis. »

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Ce développement s’inscrit dans un contexte global où les métaux dits « de transition », à l’instar du manganèse, sont de plus en plus stratégiques pour les industries technologiques et les chaînes d’approvisionnement liées à l’énergie verte.

Avec des réserves estimées à 8,5 millions de tonnes et une durée de vie projetée à 11 ans, Nayéga pourrait devenir l’un des piliers de la stratégie minière du Togo, axée sur la souveraineté, la valeur ajoutée locale et la diversification des recettes publiques.

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