L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a achevé une tournée remarquée au Moyen-Orient après des étapes clés en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis (EAU). Un voyage à forte teneur économique et diplomatique, marqué par la signature d’accords majeurs qui redessinent les lignes de la coopération américano-golfe.
Intelligence artificielle : les Émirats misent gros sur les États-Unis
L’annonce phare de ce déplacement reste l’engagement sans précédent des Émirats arabes unis à investir 1 400 milliards de dollars dans le secteur de l’intelligence artificielle aux États-Unis au cours des dix prochaines années. Un accord qualifié de « partenariat historique » par les deux parties, qui ambitionnent de devenir des leaders mondiaux du développement technologique.
Cette enveloppe géante témoigne de la volonté d’Abou Dhabi d’accélérer sa diversification économique tout en consolidant ses liens stratégiques avec Washington dans un secteur hautement compétitif.
Énergie : 440 milliards pour une transition commune
Autre pilier de cette coopération renforcée : un investissement conjoint de 440 milliards de dollars dans le secteur énergétique d’ici à 2035. Cette initiative vise à soutenir la transition énergétique, à sécuriser les chaînes d’approvisionnement critiques et à favoriser le développement des technologies bas carbone.
Selon les observateurs, cet accord énergétique marque une nouvelle phase de l’alliance américano-golfe, intégrant à la fois les impératifs climatiques et les enjeux géopolitiques de l’énergie.